Dans un contexte de gel du point d’indice et de moyens trop souvent insuffisants tant en personnel qu’en matériel, la concertation 2020 sur la carrière des agents de la collectivité n’est pas à la hauteur des enjeux.Trop d’agents remplissant les conditions sont exclus d’avancement par la collectivité au moyen de critères locaux défavorables.
Rappelons que l’ensemble des revendications CGT ont pour objectifs de différencier d’une part l’emploi ainsi que les fonctions exercées et d’autre part le droit à dérouler sa carrière. En effet, des primes et sujétions existent déjà pour reconnaître l’exercice de fonctions spécifiques (NBI, régime indemnitaire fonction et emploi, engagement professionnel…).
Rappelons aussi que si la loi de transformation de la fonction publique contraint au 1er janvier 2021 les collectivités à priver les élus du personnel d’informations (tableaux d’avancements…), rien n’empêche notre employeur de communiquer ces éléments, en amont, dans une commission ad hoc.
Il convient aussi de nommer tous les agents qui remplissent les conditions d’ancienneté dont le départ en retraite est imminent, sans autre critère et » hors quota « , évitant ainsi aux agents concernés de reporter leur départ.
Concernant la promotion interne (exemple de C vers B), il convient de prioriser les lauréats de concours et d’examens professionnels.
De plus, la collectivité a décidé contre l’avis de la CGT d’instaurer de nouvelles mesures coercitives :
Un agent ayant fait l’objet d’une sanction des 2ème ou 3ème groupe ou d’une récidive du 1er groupe (hors blâme et avertissement) ne sera pas priorisé pour l’avancement dans les 3 années qui suivent, même si son évaluation est conforme. Contradiction ? double peine ?
Une tenue de poste à améliorer ne permet plus désormais l’avancement au grade supérieur. Pourtant, qui ne doit pas s’améliorer ?
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1 tract_officiel_carrieres pdf 2 PAGES